
Compte tenu de la propagation rapide du variant Omicron, les secteurs des soins de santé, de l’enseignement ainsi que les entreprises de façon générale, doivent faire face à une pénurie de main-d’œuvre, bon nombre de travailleurs étant absents (car malades ou en quarantaine).
Afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des soins de santé et de l’enseignement, diverses mesures pour encourager le travail étudiant ont déjà été adoptées par le Gouvernement depuis le dernier trimestre de 2020. Nous vous les présentions dans ce post.
Pour rappel : exceptionnellement, les heures de travail prestées par un étudiant dans ces deux secteurs critiques sont neutralisées pour le contingent annuel de 475 heures (soumis à un taux de cotisations de sécurité sociale favorable).
Cette mesure sera reconduite pour le 1er trimestre de 2022. Autrement dit, l’étudiant dont le contingent de 475 heures est déjà épuisé pour 2022, continuera néanmoins à bénéficier de ce taux favorable pour les prestations qu’il effectue dans ces secteurs durant le 1er trimestre 2022.
Une seconde mesure sera également adoptée – au bénéfice cette fois de l’ensemble des étudiants, indépendamment du secteur dans lequel ils sont engagés : 45 heures prestées au cours du 1er trimestre 2022 ne seront pas prises en compte pour leur contingent de 475 heures cette année.
Ces deux mesures font l’objet de deux lois, adoptées le 10 février 2022 mais non encore publiées.
Source : Instructions administratives intermédiaires de l’ONSS – 2021/4